Nous rêvons toujours, 100 ans après le surréalisme
Informations
Pays: Suisse
Année: 2024
Durée: 55’
Genre: documentaire sonore
Langue: français
Synopsis
Pour célébrer les 100 ans du surréalisme, l’artiste Camille Scherrer a fabriqué un “oniroscope”: un mécanisme qui prend vie lorsque le public s’avance pour raconter un rêve au creux de son micro. Une invitation à partager sans tabou l’imaginaire qui loge au plus profond de nous. À moins que l’oniroscope ne soit une tentative audacieuse de rivaliser avec la créativité des surréalistes du siècle passé ?
“Nous rêvons toujours, 100 ans après le surréalisme” est un documentaire de Sarah Neu et Alberto Gonzalez Morales, réalisé avec Mathieu Ramsauer.
Contexte
À l’occasion du centenaire du mouvement surréaliste, Plateforme 10 a tenu plusieurs expositions dans ses musées autour du sujet. Sur une invitation de la RTS, Camille Scherrer, artiste suisse, a créé une installation interactive, exposée au Signal L, à Lausanne. Elle permettait au public de raconter dans un micro un rêve, puis d’assister à l’interprétation immédiate que la machine, nommée “oniroscope”, en faisait en projetant des images kaléidoscopiques dans un lit. Stagiaire au programme Le LABO, j’ai pu fabriquer un épisode dédié au surréalisme et à cette installation. Nous y avons compilé archives, musiques et témoignages recueillis du public, ainsi que plusieurs rêves racontés par le public à la machine.
Crédits
Prise de son et montage : Alberto Gonzalez Morales, Sarah Neu
Production: Le LABO – Radio Télévision Suisse (RTS)
Productrice: Camille Dupon-Lahitte avec la complicité de Florence Grivel et Christine Salvadé
Musique : Camille Scherrer
Avec :
Camille Scherrer, artiste et créatrice de lʹOniroscope
Juri Steiner, directeur du MCBA
Stasa Genest, médiatrice culturelle au MCBA
Christian Brokatzky, psychanalyste
Léa Célestine, Garance, Tania et le public du Signal L
Rêve d’un insomniaque
Informations
Pays: Suisse
Année: 2023
Durée: 10’
Genre: pièce sonore expérimentale
Langue: français
Synopsis
Un homme, peinant à trouver son sommeil, s’imagine une ville fantaisiste qu’il va parcourir. Suivant l’incongruité spatiale des rêves, il va passer d’un lieu à un autre.
Contexte
Cette création sonore s’inspire du texte Les villes et la mémoire - 4 du recueil Les villes invisibles d’Italo Calvino, dans lequel l’auteur décrit une ville nommée Zora. Réalisé dans le cadre d’un atelier sur le son immersif et sa spatialisation, ce projet est l’une des quatre créations sonores présentées dans une installation en cercle composée de dix hauts-parleurs. La pièce sonore est nourrie de sons trouvés en sonothèque, mais également d’enregistrements faits pour l’occasion dans plusieurs lieux de Genève. Nous avons entre autres utilisés les technologies de la captation binaurale et ambisonique. Le montage son a été fait individuellement et en stéréo, mais en ayant conscience des possibles pour diffuser le son sur ces dix enceintes. Grâce à un logiciel de spatialisation, j’ai pu choisir la ou les sources de sortie pour certains sons de mon œuvre.
Crédits
Réalisation, scénario, montage: Alberto Gonzalez Morales
Production: HEAD – Genève, Département Cinéma